samedi 16 mai 2015

Bye bye New Zealand !

Finally, it's time to say good bye to New Zealand, this country that hosted me for a bit more than a year.
I have to say that since I came back from my road trip in South Island, I was quite impatient to leave. I knew that my trip was over, I didn't have money enough to see more, I wasn't working anymore, I was missing my friends and family in France, and, I was very excited about the brazilian adventures that were coming !
So I was quite happy preparing to leave, happy for everything I have lived in New Zealand and happy to keep going somewhere else.

Then, the last evening in Wellington, sharing a last dinner with all our friends, I realized that I wasn't sure to see New Zealand again, I wasn't sure to see them again.
And I felt all the pain of leaving. (People who were there for my speech can attest!)
New Zealand is a beautiful country and I am very happy that I was lucky enough to visit it.
But most of everything, I was very lucky to meet all of you guys !
The firsts months in Wellington were hard sometimes, far from everything I knew, outside of my comfort zone. I learnt a bit about the country but more than everything, I met pepole who made me feel a bit like at home in Wellington. Without them I would probably have left New Zealand earlier. One of my friend often says that people that we meet when we travel are not real friends because the actual friendship need more time. I don't agree. You can build strong friendship very quickly sometimes, especially when you are a foreigner and you meet people in the same situation.
So to all of you, my very dear friends, I want to say thank you for all the moments we had together.
I don't plan to forget anything, from the backpacker in Auckland, through feijoas' picking in Kerikeri, the cyclone in Pahia, to the numerous of brunchs and afternoons on the sun at St John with my french girls, all the parties with ,what Eduardo and I call the « spanish group », even though everybody is from a different country, listening Mano Negra at the end of every single party, shouting « Girls wanna have fun » at Electric Avenue, talking about very serious subjects with David or religion with Matthew while everybody is drinking beer, trying to speak portuguese with Iuri and Ligia, cooking a lebanese meal with Nabil, baking a 6 layers cake with Marie, shouting « Stay with me baby » with Clemence and « Vanina » with Ludy (even though we alreday know each other for 15 years!), the very special weekend in Hastings with Marta and Alberto where we almost died...and so much more !
I love you guys !



_____________________________

Et enfin est venu le temps de dire au revoir à la Nouvelle-Zélande, ce pays qui m'a accueillie pendant un peu plus d'un an.
Depuis mon retour de l'île du Sud, je dois dire que j'attendais ce moment avec impatience. Sans doute parce que je savais que le voyage était quasiment fini, que je n'avais plus vraiment les moyens d'en faire plus ici, que je ne travaillais plus, que, aussi, la France et mes proches me manquaient et, surtout, que j'avais hâte de commencer mes nouvelles aventures brésiliennes !
Alors, les préparatifs, je les ai plutôt vécus joyeusement, contente de ce que j'ai vécu ici, et contente de continuer ailleurs.
Et puis, le dernier soir, tous nos amis réunis autour d'un dernier repas ensemble, j'ai réalisé que je ne
reviendrais peut-être jamais, que, certains d'entre eux qui ont partagé mon quotidien pendant des mois, je ne les reverrai peut-être plus.
Et là, j'ai ressenti toute la douleur du départ.

Une de mes proches amies de Wellington ne cesse de répéter que les rencontres de voyage ne sont pas de vraies amitiés, que la véritable amitié prend beaucoup plus de temps à construire et qu'on ne reverra sans doute jamais ces personnes croisées au hasard. Je ne sais pas si elle y croit vraiment ou si c'est une façon d'éviter cette douleur, fréquente quand on voyage et qu'on doit dire adieu.
Dans tous les cas, que l'on se revoie un jour ou pas (et je crois que le monde est aujourd'hui suffisamment petit pour nous permettre de rester connecté avec les personnes à qui l'on tient, aussi loin soient-elles), ces rencontres, même éphémères, ont eu une importance capitale pour moi.
J'ai vécu une année loin de mon pays, j'ai été une étrangère en Nouvelle-Zélande, parlant mal la langue, ne comprenant pas toutes les coutumes, me permettant parfois même de juger les choses qui ne m'étaient pas encore familières. Les premiers mois ont été parfois difficiles, loin de ce que je connaissais, en dehors de ma zone de confort.
J'ai appris à connaître ce pays, un peu, mais j'ai surtout rencontré des gens qui m'ont permis de me sentir un peu chez moi malgré tout, sans quoi je serais sans doute rentrée en France bien plus tôt que prévu. Je ne crois pas que mon amie ait raison, une amitié peut se construire extrêmement rapidement parfois, surtout quand on voyage, surtout avec des gens qui sont dans la même situation que nous, loin de chez eux eux aussi.

Alors à tous ceux-là, mes très chers amis de Wellington, je veux dire merci pour tous les moments qu'on a vécu ensemble et je souhaite sincèrement vous retrouver un jour ou l'autre sur un coin de cette planète.  

Mathilde

1 commentaire:

  1. Très jolie temoignage.
    Je suis vraiment très admiratif de ce que tu as fais et de ce que tu as vecu.
    Et je sais combien il est difficile de sortir de sa zone de confort sans parcourir des milliers de kilomètres!
    Alors avec la distance c'est beau.
    Bravo!
    Maxime

    RépondreSupprimer