Finally, it's time to say
good bye to New Zealand, this country that hosted me for a bit more
than a year.
I have to say that since
I came back from my road trip in South Island, I was quite impatient
to leave. I knew that my trip was over, I didn't have money enough to
see more, I wasn't working anymore, I was missing my friends and
family in France, and, I was very excited about the brazilian
adventures that were coming !
So I was quite happy
preparing to leave, happy for everything I have lived in New Zealand
and happy to keep going somewhere else.
Then, the last evening in
Wellington, sharing a last dinner with all our friends, I realized
that I wasn't sure to see New Zealand again, I wasn't sure to see
them again.
And I felt all the pain
of leaving. (People who were there for my speech can attest!)
New Zealand is a
beautiful country and I am very happy that I was lucky enough to
visit it.
But most of everything, I
was very lucky to meet all of you guys !
The firsts months in
Wellington were hard sometimes, far from everything I knew, outside
of my comfort zone. I learnt a bit about the country but more than
everything, I met pepole who made me feel a bit like at home in
Wellington. Without them I would probably have left New Zealand
earlier. One of my friend often says that people that we meet when we
travel are not real friends because the actual friendship need more
time. I don't agree. You can build strong friendship very quickly
sometimes, especially when you are a foreigner and you meet people in
the same situation.
So to all of you, my very
dear friends, I want to say thank you for all the moments we had
together.
I don't plan to forget
anything, from the backpacker in Auckland, through feijoas' picking
in Kerikeri, the cyclone in Pahia, to the numerous of brunchs and
afternoons on the sun at St John with my french girls, all the
parties with ,what Eduardo and I call the « spanish group »,
even though everybody is from a different country, listening Mano
Negra at the end of every single party, shouting « Girls wanna
have fun » at Electric Avenue, talking about very serious
subjects with David or religion with Matthew while everybody is
drinking beer, trying to speak portuguese with Iuri and Ligia,
cooking a lebanese meal with Nabil, baking a 6 layers cake with
Marie, shouting « Stay with me baby » with Clemence and
« Vanina » with Ludy (even though we alreday know each
other for 15 years!), the very special weekend in Hastings with Marta
and Alberto where we almost died...and so much more !
I love you guys !
_____________________________
Et enfin est venu le
temps de dire au revoir à la Nouvelle-Zélande, ce pays qui m'a
accueillie pendant un peu plus d'un an.
Depuis mon retour de
l'île du Sud, je dois dire que j'attendais ce moment avec
impatience. Sans doute parce que je savais que le voyage était
quasiment fini, que je n'avais plus vraiment les moyens d'en faire
plus ici, que je ne travaillais plus, que, aussi, la France et mes
proches me manquaient et, surtout, que j'avais hâte de commencer mes
nouvelles aventures brésiliennes !
Alors, les préparatifs,
je les ai plutôt vécus joyeusement, contente de ce que j'ai vécu
ici, et contente de continuer ailleurs.
Et puis, le dernier soir,
tous nos amis réunis autour d'un dernier repas ensemble, j'ai
réalisé que je ne
reviendrais peut-être
jamais, que, certains d'entre eux qui ont partagé mon quotidien
pendant des mois, je ne les reverrai peut-être plus.
Et là, j'ai ressenti
toute la douleur du départ.
Une de mes proches amies
de Wellington ne cesse de répéter que les rencontres de voyage ne
sont pas de vraies amitiés, que la véritable amitié prend beaucoup
plus de temps à construire et qu'on ne reverra sans doute jamais ces
personnes croisées au hasard. Je ne sais pas si elle y croit
vraiment ou si c'est une façon d'éviter cette douleur, fréquente
quand on voyage et qu'on doit dire adieu.
Dans tous les cas, que
l'on se revoie un jour ou pas (et je crois que le monde est
aujourd'hui suffisamment petit pour nous permettre de rester connecté
avec les personnes à qui l'on tient, aussi loin soient-elles), ces
rencontres, même éphémères, ont eu une importance capitale pour
moi.
J'ai vécu une année
loin de mon pays, j'ai été une étrangère en Nouvelle-Zélande,
parlant mal la langue, ne comprenant pas toutes les coutumes, me
permettant parfois même de juger les choses qui ne m'étaient pas
encore familières. Les premiers mois ont été parfois difficiles,
loin de ce que je connaissais, en dehors de ma zone de confort.
J'ai appris à connaître
ce pays, un peu, mais j'ai surtout rencontré des gens qui m'ont
permis de me sentir un peu chez moi malgré tout, sans quoi je serais
sans doute rentrée en France bien plus tôt que prévu. Je ne crois
pas que mon amie ait raison, une amitié peut se construire
extrêmement rapidement parfois, surtout quand on voyage, surtout
avec des gens qui sont dans la même situation que nous, loin de chez
eux eux aussi.
Alors à tous ceux-là,
mes très chers amis de Wellington, je veux dire merci pour tous les
moments qu'on a vécu ensemble et je souhaite sincèrement vous
retrouver un jour ou l'autre sur un coin de cette planète.
Mathilde
Très jolie temoignage.
RépondreSupprimerJe suis vraiment très admiratif de ce que tu as fais et de ce que tu as vecu.
Et je sais combien il est difficile de sortir de sa zone de confort sans parcourir des milliers de kilomètres!
Alors avec la distance c'est beau.
Bravo!
Maxime