Pendant ces 6 semaines de road trip sur
l'île du Sud, je suis passée trois fois à Queenstown. Queenstown,
c'est LA ville touristique par excellence, située dans le sud-ouest de l'île du sud, bien calée entre entre le lac Wakatipu et les montagnes, station de ski l'hiver (oui oui il y a de la neige en Nouvelle-Zélande, rappelez-vous, on n'est pas si loin que ça de l'Antarctique!) et, toute l'année, véritable aimant pour les amateurs de "sensations fortes" comme le saut à l'élastique, le parapente, le rafting...
Bon, vous vous en douterez, ce n'est pas un argument qui a énormément d'impact sur moi!
Bon, vous vous en douterez, ce n'est pas un argument qui a énormément d'impact sur moi!
La première fois que je suis arrivée
à Queenstown, juste avant Noël, j'ai trouvé la ville très
mignonne et agréable avec son ambiance de
vacances, décontractée, le lac, les montagnes, le soleil, les petites
rues pavées, des groupes de jeunes sur la plage qui profitent du
coucher de soleil une bière à la main...
J'ai gardé la preuve, on ne sait jamais ! |
J'ai joué le jeu des touristes (ce que je suis, en fait!),
jusqu'à faire la queue au fameux Fergburger, réputé pour être le
meilleur burger du pays, voire du monde ! (réputation pas volée mais un peu exagérée tout de même, mais ça, on s'en serait douté !)
Mais ce que je retiendrai de
Queenstown, c'est surtout le paysage. On dit que c'est surfait, trop touristique, un attrape-touristes... oui, c'est vrai, c'est
touristique, c'est vrai, dans les rues les opérateurs se battent
pour te faire acheter leurs activités à prix fort...et j'avoue que c'est légèrement agaçant. Mais reste que Queenstown est un lieu absolument
magnifique, ne serait-ce que par ce lac entouré de montagnes.
Et c'est encore mieux en prenant un peu de hauteur...
Queenstown Hill. Je ne vais pas vous mentir, la montée est rude ! Mais l'effort est largement récompensé une fois arrivé au sommet.
Et redescendre sur la ville au coucher du soleil...est tout simplement magique.
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La deuxième fois que je
suis arrivée à Queenstown, c'était le 29 décembre, en revenant du
Kepler track, et là, mon impression a été un peu différente.
Imaginez vous, après 4 jours de marche, perdus au milieu de nulle
part, arriver dans cette ville minuscule mais absolument bondée de
touristes qui se préparent à célébrer le nouvelle année en
beauté. S'en est presque angoissant.
Alors, pour me détendre,
je suis allée faire un saut à l'élastique. Ou presque. Enfin, je
suis allée regarder Eduardo sauter à l'élastique (bungy jumping
pour les intimes). Pour la petite histoire, c'est sur ce site
que le bungy jumping est né, en 1983, ou en tout cas, c'est ici qu'a
eu lieu le tout premier saut commercial.
J'ai quand même fait l'espèce tyrolienne sur la gauche, sensations "fortes" pour les enfants :-) |
L'eau est tellement belle à cet endroit que j'ai presque regretté de ne pas sauter... |
Tout cela nous amène au 31 décembre....Et oui, ça y est, je l'ai fait, célébrer la Nouvelle Année en avance sur tout le monde, envoyer des textos à minuit pour me la péter auprès des copains restés en France, et tout ça depuis une chaude plage du Pacifique...ma tente, où je m'abritais de la pluie. Oui, ça casse la mythe.
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Ma troisième fois à Queenstown (oui je sais, ça devient un peu rébarbatif, mais promis c'est presque fini!), j'ai fait ma première "petite" rando toute seule. Sur les conseils avisés d'un ami qui a oublié de me prévenir que je risquais de mourir d'épuisement en arrivant au sommet, si toutefois j'arrivais jusque là, je me suis lancée dans l’ascension du Ben Lomond Summit.
J'ai failli renoncer
quand j'ai vu les nuages menaçants au moment de partir, mais l'envie
de marcher était trop forte. L'ambiance était presque mystique avec
les quelques rayons de soleil réussissant à percer pour
éclairer le lac, et les eucalyptus qui embaumaient à l'entrée du
chemin.
C'était, je crois, la première fois que je partais marcher seule. Le sentiment que j'ai éprouvé en me retrouvant seule, dans ce paysage époustouflant, est vraiment dur à décrire. C'est une impression de liberté immense, l'espace de quelques heures, rien d'autre ne semble exister.
Celle-ci, juste pour casser un peu l'ambiance mystique : suis-je la seule, en voyant ce panneau, à imaginer une bande de motards barbus débouler du fond des bois ? |