30h de trajet...

Ça y est on y est ! Comme prévu, le voyage était super long...interminable même pour Ludivine qui n'a pas dormi plus de 10 minutes au total !

On a commencé par Lyon-Dubaï, 6 heures de vol (4 heures pour comprendre comment fonctionnait la clim). 4 heures d'escale à Dubaï où, oui effectivement, on peut gagner des voitures de luxe ou s'acheter des lingots d'or avant de reprendre l'avion. Là on a pris le superbe A380. Pour accéder au terminal qui lui est réservé on a fait un saut dans le futur : pub digne de minority report, métro, ascenseurs high-tech... Entre temps on a eu l'occasion de découvrir la logique de Dubaï : on accepte les euros en billets mais on ne rend la monnaie qu'en devise locale ce qui t'oblige à tout dépenser pour ne pas repartir avec 30 pièces/billets dont tu ne te serviras jamais !

une des caméras qui te permet de suivre le vol

Commença ensuite le vol le plus long de notre vie : Dubaï-Sydney. On a perdu toute notion du temps à ce moment là, à tel point qu'on est incapable de dire combien d'heures on a mis. Il faut dire que les changements constants de fuseaux horaires ne nous ont pas aidées ! Pour résumer le trajet : essayer de communiquer avec Eric, le pilote français avec son superbe accent, film, manger, film, manger, dormir (pour Mathilde), réveiller sa voisine pour aller aux toilettes, décider d'aller faire le tour de l'avion au moment précis où commencent des turbulences et retourner embêter sa voisine pour s'asseoir, film, manger, délirer à l'arrivée sur la mer de nuages qui surplombe Sydney (il s'agit visiblement d'un « pays en mousse » selon Ludivine), ne pas applaudir Eric lors de son atterrissage... « sportif ».

Arrivées à Sydney, on nous a mis dehors pour remettre en ordre le chaos provoqué par ces dizaines d'heures de vol. Ils en ont également profité pour nous faire passer notre 4ème contrôle – ce qui veut dire vider notre bagage à main rempli de tout le matériel électronique puis essayer de le ranger pour réussir à le fermer à nouveau. Chouette ! On va vraiment devenir les championnes en Tétris !

Après 1 heure d'ennui ferme, on a enfin pu retrouver nos places initiales, admirer un groupe d'asiatiques avec des mini concombres (cornichons géants???) dans la bouche, dire adieu à Eric, regarder le genre de films adaptés à autant de fatigue (ceux avec des requins tornades ou des calamars géants) et finir le trajet (4 heures d'avion maintenant ça nous semble tellement court!) avec une quatrième et dernière omelette – mais qu'est-ce qu'ils ont avec ces omelettes sérieux ?!?!

Est-ce que certains Pasteuriens se souviennent de ce fameux après-midi du bac de 1ère où on avait l'impression d'être complètement bourrées dans la cour du lycée alors qu'on avait bu de l'orangina ? Et bien les dernières minutes de vol ressemblaient à ça ! Une espèce d'euphorie injustifiée, des phrases qui ne veulent rien dire, des mots utilisés à la place d'autres.... et surtout le « ça y est, ça y est, ça y est on y est enfin!!!!!!! ». (Lucy ça ressemblait un peu l'état de notre arrivée à San Francisco il y a 10 ans...).

Enfin, quand on dit on y est... oui on est arrivées en Nouvelle-Zélande mais après ça il a fallu se traîner – nous et nos sacs de 20 kgs – jusqu'au bureau de change puis trouver l'arrêt de bus, essayer de ne pas s'endormir en l'attendant, dormir pendant le trajet (pour Mathilde) – essayer de trouver une distraction pendant que Mathilde s'endort (pour Ludivine) – avoir froid parce que la clim est à fond sans raison, arriver à l'arrêt, chercher une pharmacie pour la conjonctivite de Mathilde et demander son chemin et ENFIN : arriver à l'auberge de jeunesse trop mignonne, trop calme trop bien :-)  

mangeeeer!! un peu d'action dans l'avion...

faire dodo pour les veinardes

bientôôôt!!!!

c'est bon c'est bien la Nouvelle Zélande!

God save the Queen!! Et les billets fluos